40 sur 50

     Je suis bien triste de ne pouvoir être là pour les 50 ans du CSAKB, moi qui l'ai administré, j'ai envie de dire accompagné pendant 40 ans. Il fallait au moins un mariage familial pour me retenir éloigné de cet événement.

     40 ans ! C'est dire que je l'ai vu évoluer du petit club omnisports, peu intégré, à l'organisation aléatoire qu'il était à ses débuts jusqu'au magnifique paquebot qui navigue maintenant sereinement, fort de ses succès nationaux et internationaux, et de son équipe dirigeante expérimentée.

     J'ai vu passer six présidents. Je pense qu'ils seront tous là, sauf le regretté Jacques Poisat qui nous a quittés.

Des comités directeurs, des Assemblées générales, combien en ai-je organisées ! avec leurs lots d'empoignades, de psychodrames et de débats houleux. Bref, tout ce qui fait la vie d'une association vivante.

     J'ai vu aussi l'évolution des installations. Le navire amiral, appelé désormais gymnase Jacques Ducasse, reste le centre de gravité du CSAKB. Si sa structure intérieure a peu évolué, son environnement immédiat a été grandement amélioré. J'ai vu pousser le COSEC à ses côtés. La Halle des sports sur le stade, lui même rénové, a favorisé le déplacement de la structure administrative du club, qui se réunit dorénavant dans un environnement plus champêtre. Et puis surtout, la magnifique piscine qui a dopé l'activité natation du club.

     Je ne vais pas en faire le décompte, mais il y a presque le double d'activités sportives aujourd'hui au CSAKB que quand j'y suis arrivé en 1970. Et pour mémoire, je rappelle qu'il y a eu une section cyclisme au club, une section water polo et même une section équitation.

     J'ai passé 40 années heureuses au CSAKB, je m'y suis fait beaucoup d'amis. Et j'ai pu concilier, grâce à des horaires aménagés, mais qui convenaient à tous, ma passion d'enseigner la philosophie en même temps. Nous ne devons pas être nombreux à avoir pu concilier harmonieusement ces deux activités. Peut-être suis-je même le seul. C'est une raison supplémentaire de ma part pour remercier le CSAKB.

     Pour le centenaire du CSAKB, je n'accepterai aucune autre invitation.

                                                                                                               Michel KLEIN